Neurofeedback et migraine, quelle efficacité espérer.

La migraine est une céphalée ou mal de tête pulsatile survenant par crises régulières.

Elle est le plus souvent unilatérale et peut s’accompagner de nausées et/ou d’une intolérance au bruit, à la lumière, aux odeurs.

Les migraines chroniques peuvent être invalidantes. Elles ont un fort retentissement sur la qualité de vie.

Cette maladie est due à une excitabilité neuronale anormale. Les migraines surviennent chez des personnes dont le système nerveux est plus sensible que chez les autres.

Chez ces personnes, les cellules nerveuses dans le cerveau sont facilement stimulées, produisant une activité électrique.

Lorsque l’activité électrique se propage dans le cerveau, diverses fonctions telles que la vision, les sensations, l’équilibre, la coordination musculaire et la parole sont provisoirement perturbées.

Ces troubles provoquent les symptômes qui surviennent avant la céphalée (appelés aura). On parle alors de migraine avec aura. Ces symptômes s’installent en quelques minutes et peuvent durer de 30 minutes à 1 heure. Ils disparaissent lorsque la migraine survient.

La crise de migraine avec aura est trois fois moins présente que la migraine sans aura. Elle est impressionnante mais n’est pas plus grave qu’une migraine classique (sans aura).

Les facteurs déclenchants

Plusieurs facteurs peuvent déclencher les migraines. Ils diffèrent selon les personnes et peuvent changer au cours de la vie.

Il s’agit :

  • De la consommation de certains aliments ou produits excitants : le chocolat, le tabac, l’alcool (surtout le vin blanc), le café ou la charcuterie.
  • Du changement de rythme de vie : stress, sommeil, surmenage, effort physique intense, relâchement brusque, excès ou manque de sommeil, jeûne ou repas trop copieux.
  • De variations émotionnelles (négatives ou positives).
  • D’une exposition sensorielle : lumière, bruit, odeurs.
  • De facteurs hormonaux : notamment chez les femmes lors de leur cycle menstruel.
  • D’un changement climatique.

On parle d’ailleurs de migraine hormonale, de migraine ophtalmique, de céphalée de tension.

L’identification puis l’éviction de certains de ces facteurs peut permettre une réduction des crises : adopter des horaires de sommeil régulier, ne pas sauter de repas, avoir une hydratation suffisante (au moins 1,5l d’eau par jour), éviter d’avoir des activités trop intenses peut être bénéfique. Mais attention à ne pas avoir une conduite d’évitement trop drastique au risque de devenir encore plus sensible à tout changement, même minime.

Des médicaments peuvent être utilisés pour arrêter la migraine lorsqu’elle commence, pour soulager la douleur et réduire le nombre et la gravité des crises.

Le traitement de crise est destiné à limiter la durée et la sévérité de la migraine. Le traitement de fond est quant à lui destiné à diminuer la fréquence des crises.

Mais, à ce jour, aucun traitement curatif efficace sur le long terme n’a été commercialisé.

Il n’existe donc pas de réelle solution médicamenteuse satisfaisante. D’autant plus que celles existantes comportent un certain nombre d’effets indésirables.

Des enjeux économiques

Les enjeux autour de ces traitements sont importants du fait du coût de la migraine. Un coût pour le système de santé mais aussi pour la personne concernée et sa famille.

Il y a les coûts :

  • directs liés aux consultations, aux médicaments, aux examens, aux hospitalisations.
  • indirects recouvrant les pertes ou baisses de productivité professionnelle, familiale, personnelle (liées à l’alitement, à l’incapacité à travailler).
  • intangibles ayant trait à l’ensemble des souffrances psychologiques et sociales (douleur, perte de confiance en soi, renoncement à sa carrière ou à des activités sociales).

Il paraît donc intéressant de se tourner également vers d’autres approches.

Certaines pratiques non médicamenteuses sont d’ailleurs indiquées dans la prévention des crises de migraine.

Les meilleurs travaux portent sur la relaxation. Les techniques de biofeedback sont également plébiscitées pour favoriser le relâchement.

Témoignages

Voici ci-après quelques témoignages de professionnels du Neurofeedback ayant accompagné des personnes migraineuses :

« Schématiquement quand le Neurofeedback fonctionne, les patients décrivent du mieux dans les 5 premières séances. »

« Jusqu’à présent, j’ai réussi à faire partir ou à fortement diminuer l’intensité et la fréquence des migraines et maux de tête, toujours basé sur l’EEGq, (à condition que le client ait une bonne hygiène de vie sur le sucre, l’alcool et le sommeil) ».

« J’ai accompagné récemment deux personnes migraineuses. J’observais surtout sur l’EEG pour les deux une absence de PIC Alpha et un excès de haut béta en P3 pour l’une et en PZ pour l’autre. Les résultats sont encourageants car je suis à 3 mois après traitement aucune migraine n’est apparue pour ces deux personnes contre une migraine tous les 15jours auparavant. J’ai effectué 5 séance pour l’une (inhiber haut-bêta et renforcer alpha en P3 et 8 pour la seconde ((inhiber haut-bêta et renforcer alpha en Pz ) »

Si vous souhaitez avoir plus d’information sur l’approche non médicamenteuse pouvant être mise en place, contactez- moi au 02 99 53 78 25 ou contact@lddeveloppement.fr