Vivre son quotidien professionnel ET prendre soin de soi et de sa santé mentale c’est possible ?

Vivre son quotidien professionnel ET prendre soin de soi, est-ce possible ?

C’est la question que je pose lors de mes accompagnements.

La réponse est souvent mitigée. Pour la plupart, ça n’est pas compatible.

C’est d’ailleurs un biais que nous avons souvent lorsque l’on doit faire des choix : c’est souvent « ça » OU « ça ». Rarement « ET ». Sauf chez les enfants ! Eux ils choisissent tout !

Aaah, pourquoi perd-on son âme d’enfant en grandissant ? La faute à la Société ?

Mais que signifie « prendre soin de soi » et qu’appelle-t ’on « santé mentale » ?

Prendre soin de soi

Appelée « self care » en anglais, cette notion signifie respecter et honorer ses besoins.

Prendre soin de soi est capital pour garder le moral et la santé.

C’est :

  • Honorer sa nature profonde,
  • Accepter qui nous sommes,
  • Etre à l’écoute de soi-même,
  • S’aimer, aimer son corps, son âme, mais aussi ses souffrances et ses malheurs.
  • Porter son attention sur soi,
  • Ecouter les signaux de son corps dans le but de rester en bonne santé, physique et mentale.
Santé mentale

Selon l’OMS (2004), la santé mentale c’est :

« Un état de bien-être dans lequel chaque individu réalise son plein potentiel, peut faire face au stress normal de la vie, peut travailler de manière productive et fructueuse et est capable de contribuer à sa communauté. »

De nombreux facteurs peuvent influencer la santé mentale, notamment ceux vécus sur une base régulière, tels que l’état de santé, le stress, le déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle, les relations interpersonnelles. Mais aussi le haut niveau de satisfaction, l’enthousiasme, la vivacité, le bon fonctionnement psychologique, les émotions négatives à faible dose.

La santé mentale positive ne repose pas sur l’absence de symptômes psychologiques, mais plutôt sur l’état de bien-être psychologique général et les capacités fonctionnelles.

Les capacités fonctionnelles (cognitives, sociales, émotionnelles et motrices) sont d’ailleurs des indicateurs importants pour évaluer la gravité et l’intensité des symptômes psychologiques.

Les neurosciences proposent des solutions pour déjouer les tours que nous jouent notre cerveau.

Elles permettent notamment :

  • Une meilleure analyse des mécanismes,
  • De mieux appréhender nos capacités, nos relations sociales, nos réactions,
  • De comprendre les signaux que nous envoie notre cerveau au quotidien,
  • D’identifier des problématiques liées au fonctionnement neuronal,
  • De nous aiguiller sur les pratiques les plus saines pour notre santé mentale.
Bien se connaître pour se comprendre

Pour prendre soin de soi, il est important d’apprendre à se connaître, à comprendre quels sont ses besoins.

Les émotions sont de bons indicateurs pour nous comprendre nous-mêmes dans une situation donnée.

Les émotions sont l’expression externes de nos fonctionnements internes. Elles vont influer sur l’attention que nous allons porter à certains éléments de notre environnement, notre capacité à prendre des décisions, nos relations sociales, notre mémoire et nos perceptions sensorielles. Elles peuvent nous aider dans ces rôles ou au contraire nous handicaper.

D’où la nécessité de pouvoir à notre tour influencer quelles émotions on a et quand on les a, à quelle intensité et la façon dont on les exprime. C’est ce qu’on appelle, la régulation émotionnelle : déclencher, inhiber, moduler ses affects (sentiments, souvenirs, rire, rythme cardiaque…).

Le cerveau est la tour de contrôle de notre organisme.

Avec ses presque 100 milliards de neurones qui transmettent l’information à très grande vitesse et des rythmes cérébraux qui changent en fonction de notre état (psychologique, physique), les possibilités d’ajustement sont infinies.

Il est donc plus qu’important de s’éduquer sur le fonctionnement de son cerveau, de permettre la compréhension de ses modes de fonctionnement, d’apprendre à se mettre dans les bons états (savoir être).

Un coaching sur les compétences psychosociales ET un entraînement à l’autorégulation avec le Neurofeedback peut s’avérer utile ET nécessaire.

Pour plus d’infos, contactez-nous par email contact@lddeveloppement.fr ou via le formulaire.