Je suis régulièrement sollicitée pour les problématiques suivantes (souvent cumulées) :

  • Fatigue importante
  • Difficultés de concentration
  • Troubles de la mémoire
  • Douleurs physiques
  • Perte de plaisir
  • Sautes d’humeur

Il faut souligner que ces personnes ont bien souvent pour points communs:

  • Le covid long ou
  • Un management toxique.

D’ailleurs, ils ont même parfois un management devenu toxique lorsque les difficultés de santé du collaborateur modifient sa performance au travail. Et que ces problématiques ne sont pas acceptées, ni comprises, ni reconnues par sa hiérarchie.

Alors s’en suit une souffrance au travail qui petit à petit crée ou amplifie les symptômes listés ci-dessus.

Le management toxique est une forme de management qui impacte négativement le bien-être et la performance d’une équipe de travail.

Ainsi, par ses paroles, ses actions, le manager toxique détruit la confiance en soi, la dignité et la performance d’un ou plusieurs collaborateurs.

Ça peut être des critiques récurrentes, une absence de reconnaissance, une surcharge de travail, des objectifs flous et/ou irréalistes, une agressivité latente, des piques régulières….

Vous avez un manager toxique : comment faire face? quels signaux d’alerte?

Les risques psychosociaux et les conséquences d’un management toxique sont nombreux pour le collaborateur touché, mais aussi pour le manager en question et l’entreprise elle-même.

Ça commence par du stress, qui se transforme en mal-être au travail, qui conduit à la dépression, à l’absentéisme puis à des arrêts maladie longs ou à répétition.

Un cercle vicieux qui impacte l’organisation de l’entreprise et qui peut contaminer l’équipe.

On va parler, chez le collaborateur de « burn-out », ou de « bore-out », comme s’il était la source du problème.

Parce que le manager n’est pas toujours conscient qu’il a instauré un management dit toxique.

Parce que le concerné ne fait pas toujours rapidement le lien avec ses maux.

Il n’est également pas toujours facile de remettre en question le management d’une personne, parfois « installée » dans l’entreprise depuis longtemps, ou même carrément la culture d’une entreprise.

 Il est plus facile de reporter l’attention sur la victime.

Aujourd’hui, le Code du travail et la législation française ne font pas clairement la différence entre un « mauvais » et un « bon » management. Le Code du travail ne sanctionne pas un management « toxique » mais les conditions et actions qui y sont liées : l’agressivité, l’autorité vexatoire, le harcèlement au travail, le dénigrement, les relations inadaptées. Ces manquements dans le management sont reconnus par la justice.

Si le changement de poste et/ou d’entreprise est généralement la solution privilégiée par la plupart des victimes, certaines n’ont parfois pas d’autres choix que de rester et composer avec ces leaders.

Il est dans tous les cas nécessaire de ne pas rester isolé.
Il est également important d’apprendre :
  • comment recadrer la relation de travail et de l’assainir
  • à gérer son anxiété
  • à se détacher émotionnellement
  • à s’accorder des pauses pour se ressourcer
  • à prendre de la hauteur et de la distance

Un accompagnement par coaching et un entraînement spécifique en Neurofeedback peut s’avérer utile.

Faites nous part de vos difficultés sur ce lien