L’homéostasie c’est quoi ?

Le terme Homéostasie vient du grec « homoios » qui signifie « similaire » et « stasis ». Ces termes désignent la notion de « stabilité, et l’action de se tenir debout ».

D’après la définition du Dictionnaire Le Robert, l’homéostasie est la stabilisation, le réglage chez les organismes vivants, de certaines caractéristiques physiologiques (pression artérielle, température, etc.).

Et d’après Futura Sciences, l’homéostasie correspond à la capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.

En physiologie, ce terme s’applique à l’ensemble des paramètres devant être maintenus constants ou à un certain niveau :

  • température, glycémie, taux en vitamines ou minéraux, magnésium, PH, stress….
Pourquoi l’homéostasie est importante ?

L’homéostasie permet de maintenir une fonction optimale des niveaux d’eau, d’oxygène, de PH, de glycémie, ainsi que la température corporelle dans différents environnements. Elle permet aux êtres vivants d’assurer une certaine stabilité malgré les perturbations.

D’après certains scientifiques, elle permettrait aussi aux organismes de faire circuler plus facilement les informations importantes de notre environnement extérieur vers notre environnement intérieur (cellules, tissus, organes).

Qu’est-ce que le principe d’homéostasie ?

Il s’agit du processus de régulation par lequel l’organisme conserve un état d’équilibre, en maintenant les différentes constantes de son milieu intérieur entre des valeurs normales. On parle aussi de boucle de régulation.

Le système nerveux autonome ainsi que le système endocrinien jouent un rôle incontournable dans le maintien de l’homéostasie. Ce sont les seuls systèmes capables de détecter et de corriger les anomalies de composition du milieu intérieur ou les parties internes du corps.

Ils permettent donc ainsi de déclencher la régulation d’un ou plusieurs facteurs selon les besoins.

Système sympathique versus système parasympathique

Voyons d’abord comment ça se passe au niveau physiologique et plus précisément au niveau de notre système nerveux autonome. Ce dernier traverse tout notre corps.

Imaginez une voiture autonome. L’accélérateur de cette voiture, c’est le système nerveux sympathique. Il est dédié à la dépense énergétique. Il sert à faire battre notre cœur, à nous faire respirer, tout ça sans que nous ayons besoin d’y penser.

C’est aussi ce système sympathique qui est mis en jeu en cas de stress et qui se mobilise en cas d’imprévu, de difficultés.

Notre rythme cardiaque et notre respiration s’accélèrent, la dépense d’énergie est fortement augmentée. Des réactions réflexes dédiées à la survie sont provoquées, inconsciemment. La circulation sanguine est déviée des fonctions non essentielles (parce qu’exemple en cas de choc/stress, la digestion est bloquée). Ce sont les muscles (pour combattre ou fuir) qui seront alors irrigués en priorité.

Mais plus on pousse sur l’accélérateur, plus il va falloir penser à remplir le réservoir « d’essence ». Et c’est là qu’entre en jeu le système nerveux dit parasympathique, dédié au repos et à la digestion. Lorsque la situation le permet, il va prendre le relais du système sympathique pour ramener la jauge d’énergie à l’équilibre (cet état d’équilibre que le corps recherche s’appelle l’homéostasie).

Au quotidien, dans un environnement adapté, ces deux systèmes s’équilibrent naturellement. Mais en cas de stress régulier, si on ne s’accorde pas des temps de repos ou pour souffler, la dépense d’énergie va excéder la récupération, et notre corps va se mettre à dysfonctionner (fatigue voire épuisement, blessures, douleurs, voire maladies…).

Alors, à notre niveau (intellect), on peut se dire qu’il faut tout donner car ça ne durera qu’un temps et qu’on se reposera ensuite, mais notre corps lui ne peut pas intégrer cette notion. Il a du mal à s’économiser.

Les deux systèmes sympathiques et parasympathiques permettent de réguler l’organisme en fonction des demandes immédiates de l’environnement.

Neurofeedback et homéostasie, y a-t-il un lien ?

L’homéostasie est un des principes sur lequel repose le Neurofeedback, au même titre que celui de plasticité cérébrale.

Le cerveau est extraordinairement souple et dispose d’une infinie capacité d’adaptation et de régénération.

En étant le témoin de sa propre activité, il apprend à se réguler de lui-même. En parallèle, accompagné par votre praticien en Neurofeedback, vous êtes guidé vers un modèle de fonctionnement plus approprié, plus équilibré et plus constant.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire ou directement par mail : contact@lddeveloppement.fr