Perte de mémoire : les signaux d’alerte

Lorsque l’on vieillit, les pertes de mémoire – ou troubles mnésiques – arrivent fréquemment. Cela fait partie du processus de vieillissement.

Généralement, quand on est jeune, on ne fait pas attention à ces pannes occasionnelles de mémoire. Mais au-delà d’un certain âge, l’ombre de maladies dégénératives plane et nous inquiète.

Bien souvent, ces pertes de mémoire sont anodines.

Reste que toutes les pertes de mémoire ne se valent pas. Lorsque ces troubles deviennent handicapants et nuisent au quotidien, il convient de consulter car cela peut être le signe d’une maladie (Alzheimer, démence).

Et ça peut arriver parfois plus tôt qu’on l’imagine. Parfois même lorsque la personne exerce encore une activité professionnelle.

Perte de mémoire : les signaux d’alerte, quels sont-ils ?
  • Des pertes de mémoires récurrentes et handicapantes au quotidien.
  • Des difficultés à réaliser des tâches habituelles, de la vie courante.
  • Des difficultés à se concentrer.
  • Des confusions temporelles et spatiales.
  • Des difficultés à participer ou suivre une conversation.
  • Des difficultés à reconnaître les autres, voire même parfois soi-même.
  • Des difficultés à réguler ses émotions avec des sautes d’humeur importantes.
  • Des pertes fréquentes d’objets.
  • Une mise en retrait des activités sociales et de loisirs.
  • Des tendances dépressives (perte d’appétit, troubles du sommeil, idées noires).

Si vous ou l’un de vos proches présente ces symptômes, il est recommandé de consulter son médecin traitant.

Il conviendra d’évaluer la nature des troubles et d’en déterminer l’origine, car la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence ne sont pas les seules à affecter les fonctions cérébrales. Certaines pathologies, mais aussi le stress, la dépression, un abus de médicaments psychotropes ou d’alcool peuvent produire les mêmes effets. Des tests de mémoire aident à évaluer l’ampleur des troubles et, parfois, ils suffisent déjà à rassurer le patient.

Déjà, sachez que, si vous vous souvenez que vous oubliez, c’est plutôt positif !

Souvent, les personnes atteintes d’Alzheimer ou de démence ont tendance à oublier… qu’elles oublient ! On appelle ça l’anosognosie. C’est là que l’entourage peut commencer à s’inquiéter.

Alors, que faire pour ralentir le déclin cognitif ?

Pour préserver votre mémoire, vous devez vous préserver en ayant une bonne hygiène de vie, c’est-à-dire :

  • Dormir suffisamment (quantité et qualité).
  • Pratiquer une activité physique (même douce comme la marche).
  • Manger sainement.
  • Stimuler votre cerveau.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à solliciter un rendez-vous d’information via le formulaire.