Selon le Haut Conseil de la Santé Publique, une maladie chronique est un état pathologique de nature physique, psychologique et/ou cognitive qui :

  • a une ancienneté de plusieurs mois (est de longue durée).
  • est évolutive (plus ou moins rapidement pendant plusieurs mois).
  • nécessite une prise en charge longue de 6 mois ou plus (traitement ou accompagnement).
  • a un retentissement majeur sur la vie du patient, avec des symptômes plus ou moins handicapants.
  • a une cause organique, psychologique ou cognitive.

Une maladie chronique peut se manifester par des symptômes et des handicaps visibles, qui varient énormément en fonction de la maladie. Les symptômes peuvent être présents par poussées, par crises ou être présents en permanence.

Mais de nombreuses maladies sont invisibles à l’œil nu et « silencieuses » ; parfois difficiles à faire comprendre par l’entourage.

Il y a les symptômes directement liés à la maladie : difficultés à se déplacer, troubles de la vue, pertes de mémoire, tremblements, troubles intestinaux, spasmes, raideurs, douleurs localisées ou généralisées. En sachant que, bien souvent, une maladie peut être associée à d’autres troubles ou maladie. C’est la comorbidité.

Ces symptômes primaires génèrent le plus souvent d’autres types de symptômes qu’on pourrait appeler secondaires. Tels que des problèmes de sommeil, une fatigue généralisée, des difficultés à réguler ses émotions, des états anxieux persistants. Ces symptômes secondaires ne sont pas à négliger. Ils peuvent être responsables dans bien des cas de la persistance ou de l’aggravation des symptômes primaires.

Ces symptômes sont objectivables grâce au bilan EEGq. Ce dernier va mettre en évidence des carences ou des excès d’ondes cérébrales sur certaines zones du cerveau.

Par exemple, un excès d’alpha peut être caractéristique de troubles dépressifs et anxieux, là où une carence peut expliquer des troubles du sommeil. Enfin, un excès de bêta pourra être en lien avec de l’anxiété, de l’agitation, de l’irritabilité, de douleurs et de troubles du sommeil. Une carence pourra être signe de trouble de l’attention et de l’apprentissage. Ces symptômes peuvent être régulés, diminuer voir disparaître grâce au Neurofeedback. L’entraînement en Neurofeedback peut ainsi permettre la diminution voire l’arrêt dans certains cas, de traitements médicamenteux.

 

La maladie chronique, du fait de son retentissement sur la vie quotidienne, est un véritable défi pour la personne concernée.

Se voir annoncer une maladie chronique peut bouleverser la façon de se considérer, de se projeter dans la vie.

Les répercussions s’inscrivent dans le long terme. Elles pèsent sur la situation professionnelle, l’emploi et plus généralement l’insertion et la vie sociale.

Ce peut être des difficultés à suivre des études ou à rester performant dans son travail, une inadaptation à son poste de travail et un risque de perte d’emploi, un refus d’emprunt ou d’assurance, une incapacité ou limitation à faire du sport ou des activités sociales.

Elles peuvent aussi entraîner des handicaps, parfois lourds.

Elle bouleverse la vie du patient avec des traitements qui peuvent être handicapant et stigmatisant.

Elle peut nécessiter de faire un « travail de deuil » avant de s’accepter dans son nouvel état et de reconstruire le futur. Il est, dans tous les cas, essentiel d’accepter sa maladie pour apprendre à vivre avec elle.

Selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), ces pathologies affectent 15 % de la population active. Elles pourraient concerner 25 % de la population active d’ici à 2025.

Certaines pathologies ont des causes extraprofessionnelles ; d’autres sont causées ou accentuées par les conditions de travail. Toutes impactent le salarié ou la salariée, le travailleur indépendant ou la travailleuse indépendante, l’emploi et l’organisation de l’entreprise ou du service public en question.

La dégradation de la vie professionnelle pour la personne atteinte d’une maladie chronique demeure significative.

Le maintien dans l’emploi reste compliqué pour les personnes malades : perte de son emploi, diminution du temps de travail qui occasionnent un fort impact sur les revenus. Or le travail est une composante de l’équilibre personnel et un moyen essentiel pour subvenir à ses besoins financiers.

La personne malade chronique doit pouvoir continuer d’étudier, de travailler, de sortir, de pratiquer une activité physique. Mais dans nos sociétés où la performance physique est attendue et la logique de concurrence parfois poussée à l’extrême la tâche peut être ardue.

Et cela nécessite parfois de réaménager sa vie professionnelle, personnelle et familiale.

Alors, la qualité de vie de la personne est directement liée à la qualité de son accompagnement par les soignants, les aidants, les proches et par l’efficacité de l’articulation entre tous ces acteurs, au soutien qu’il recevra.

L’objectif de chacun doit être de disposer d’une qualité de vie acceptable. Cela sera possible en atteignant une plus grande autonomie envers sa maladie et en devenant acteur de son changement de comportement. Cela sera possible également en maintenant ou reprenant une activité professionnelle adaptée à ses besoins.

Devez-vous faire le choix entre survivre ou vivre avec une maladie chronique ?

Ce que je vous propose grâce à mon accompagnement par coaching et en Neurofeedback, c’est de reprendre le pouvoir sur votre pathologie et de faire de votre maladie une partie et non le tout de votre vie :

Pour bien vivre la maladie, vous pouvez entreprendre un certain nombre de choses. Il est en effet essentiel d’aller au-delà du seul soin et de prendre en compte toutes vos dimensions médicale, personnelle, sociale, familiale, professionnelle. Mais tout seul, cela peut sembler trop compliqué, décourageant.

Ce que je vous apporte :

  • Soutien et encouragement dans la découverte et la familiarisation d’avec votre maladie.
  • Vigilance quant à la préservation de votre santé mentale et physique.
  • Aide pour préserver voire améliorer votre qualité de vie et gagner ou regagner en autonomie, notamment financière.
  • Augmentation de votre capacité d’agir.
  • Accompagnement dans votre parcours de santé et votre vie avec la maladie.
  • Accompagnement dans vos démarches pour faire valoir vos droits (RQTH, invalidité…).
  • Bilan et construction d’un projet professionnel adapté.

N’hésitez pas à me contacter au 02 99 53 78 25 ou contact@lddeveloppement.fr pour la mise en place d’un accompagnement ciblé et individualisé.