La France fait partie des pays de l’Union Européenne où l’espérance de vie à la naissance est parmi les plus élevées.

Elle est en 2021 de 85,4 ans pour les femmes et de 79,3 ans pour les hommes.

Mais, toutes les années ne sont pas vécues en bonne santé.

D’après des données de 2017, les femmes passeraient en moyenne près d’un quart de leur vie (20,4 ans) avec des incapacités modérées ou sévères. Et les hommes, un peu plus d’un cinquième (16,8 ans). Près de 40% des personnes de 16 ans ou plus déclarent avoir au moins une maladie ou un problème de santé chronique (ou durable).

Et le nombre de personnes ayant une maladie ou un problème de santé chronique progresse de manière continue avec l’âge, avec une forte augmentation entre 50 et 59 ans et après 70 ans.

Selon les derniers chiffres de l’Assurance maladie, près de 11 millions de Français souffrent désormais d’une affection longue durée (ALD).

Mais ils sont bien plus nombreux à être atteints d’une pathologie chronique. Environ 20 millions de personnes (soit environ un tiers de la population française) ont eu recours à des soins liés à une pathologie chronique. Ainsi 35 % de la population couverte par le régime général de l’assurance maladie serait atteinte d’une pathologie chronique.

Un chiffre qui augmente chaque année. En cause notamment :

  • la croissance et le vieillissement de la population,
  • les changements de mode de vie (alimentation, sédentarité, stress…),
  • l’élargissement des critères de prise en charge,
  • l’amélioration des techniques de dépistages des pathologies,
  • les progrès de la médecine qui ont conduit à la chronicité de certaines maladies aiguës autrefois mortelles.

 

Maladies chroniques, de quoi parle-t-on ?

 

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies chroniques sont « des affections de longue durée qui, en règle générale, évoluent lentement et qui nécessitent un traitement et des soins à long terme ». Elles ont pour point commun des conséquences importantes, en termes psychologiques, sociaux mais aussi sur la situation économique et la vie sociale.

Il existe des centaines de maladies chroniques.

En voici des exemples (liste non exhaustive) :

Maladies cardiovasculaires (angine de poitrine, insuffisance cardiaque, insuffisance veineuse chronique…), cancers (de l’estomac, de l’œsophage, de l’ovaire…), maladies endocriniennes (acromégalie, diabète, maladie de Basedow, mucoviscidose…), maladies respiratoires et ORL (apnée du sommeil, asthme, sinusite chronique), maladies du système digestif (maladie cœliaque, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, reflux gastro-oesophagien), maladies rhumatologiques (arthrose, Maladie de Paget…), maladies neurologiques et musculaires (maladie d’Alzheimer, Maladie de Parkinson, sclérose en plaques, syndrome de Rett, Fibromyalgie), maladies psychiatriques et psychologiques (anorexie, boulimie, troubles obsessionnels compulsifs…), maladies rénales, génitales et urinaires (endométriose, fibrome utérin…), maladies de la peau (eczéma, psoriasis, dermatite séborrhéique…), maladies des yeux (cataracte, décollement de rétine, DMLA…), maladies systémiques (lupus, maladie de Horton…), maladies infectieuses chroniques (SIDA, Maladie de Lyme, tuberculose…), maladies du sang (drépanocytose, myélome, purpura thrombopénique immunologique…).

 

La liste des ALD, quant à elle, est fixée par décret. Elle regroupe 30 pathologies qui exigent un « traitement prolongé » et une thérapeutique « particulièrement coûteuse ».

Les 4 groupes de pathologies ALD les plus fréquentes sont les maladies cardio-neurovasculaires, le diabète, les tumeurs malignes (cancer) et les affections psychiatriques (ou dégénératives) de longue durée.

Le diabète est la maladie qui touche le plus de personnes. Mais la plus forte progression revient aux maladies cardiaques suivies de près par les tumeurs malignes. Quant à la maladie d’Alzeihmer, il y aurait en France entre 900 000 et 1 million de personnes atteintes.

Voici la liste des ALD fixée par décret (ALD 30):

  • accident vasculaire cérébral invalidant ;
  • affections psychiatriques de longue durée dont dépression récurrente, troubles bipolaires ;
  • rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives ;
  • artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques ;
  • diabète de type 1 et diabète de type 2 de l’adulte ou de l’enfant ;
  • bilharziose compliquée ;
  • déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ;
  • formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ;
  • hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères ;
  • hémophilies et affections constitutionnelles de l’hémostase graves ;
  • insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ;
  • insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques ;
  • insuffisance respiratoire chronique grave : BPCO, asthme grave ;
  • maladie d’Alzheimer et autres démences ;
  • maladies chroniques actives du foie (hépatite B ou C) et cirrhoses ;
  • maladie coronaire : infarctus du myocarde ;
  • maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé ;
  • mucoviscidose ;
  • maladie de Parkinson ;
  • néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif (insuffisance rénale) ;
  • paraplégie ;
  • polyarthrite rhumatoïde évolutive ;
  • suites de transplantation d’organe ;
  • sclérose en plaques ;
  • scoliose idiopathique structurale évolutive ;
  • spondylarthrite grave ;
  • tuberculose active, lèpre ;
  • tumeur malignes, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique dont : cancer colorectal ; de la peau ; de la prostate ; de la thyroïde ; de la vessie ; des voies aéro-digestives supérieures ; du col de l’utérus ; du poumon ; du sein ; lymphome.
  • vascularites, lupus érythémateux systémique, sclérodermie systémique.

A ces « ALD 30 », s’ajoutent deux autres situations (ALD 31 et ALD32) :

  • les patients et les patientes atteints d’une forme grave d’une maladie, ou d’une forme évolutive ou invalidante d’une maladie grave, pour lesquels des soins continus d’une durée prévisible supérieure à six mois sont nécessaires (ALD 31) ;
  • les patients et les patientes atteints de plusieurs affections entraînant un état pathologique invalidant pour lesquels des soins continus d’une durée prévisible supérieure à six mois sont nécessaires (ALD 32).

 

Les maladies chroniques ont un retentissement considérable sur la vie quotidienne. Ce peut être des difficultés à suivre des études ou à rester performant dans son travail, une inadaptation à son poste de travail et un risque de perte d’emploi, un refus d’emprunt ou d’assurance, une incapacité ou limitation à faire du sport ou des activités sociales. Elles peuvent aussi entraîner des handicaps, parfois lourds.

Elle peut se manifester à travers des symptômes visibles et fortement handicapants, mais aussi invisibles et pas toujours compris par l’entourage.

 

Alors, il est important de ne pas rester isolé.

 

Face à la maladie, il est nécessaire de se faire épauler par des professionnels pour aider à réduire les symptômes avec des alternatives non-médicamenteuses et/ou pour réaménager sa vie personnelle, familiale et parfois professionnelle.

Pour enfin vivre et ne plus survivre.

C’est cette aide que je vous propose grâce à un accompagnement ciblé et individualisé. N’hésitez pas à me contacter au 02 99 53 78 25 ou contact@lddeveloppement.fr