J’aurai aussi pu intituler cet article : « Etes-vous plutôt -IN(e) ou OUT ? » ! Ou, « comment améliorer sa performance »

DopamINe
NoradrénalINe
AcétycholINe
SérotonINe
OcytocINe
EndorphINe
HistamINe
GlycINe
Glutama et Gaba (les petites exceptions)

Certains de ces noms vous parlent forcément. Mais savez-vous ce qu’ils ont en commun à part le « IN » ?

Ce sont tous des neurotransmetteurs, ou messagers chimiques. Ces molécules chimiques sont émises et libérées par les neurones. Elles assurent la transmission des messages d’un neurone à l’autre, au niveau des synapses (les petits espaces entre les neurones).

Les neurotransmetteurs peuvent être INhibiteurs ou excitateurs, ou les deux.

Les neurotransmetteurs excitateurs incitent les autres cellules à émettre des commandes. Les neurotransmetteurs inhibiteurs aident votre cerveau à mettre fin aux actions. Les deux types sont utiles et nécessaires au fonctionnement optimal de notre organisme.

Selon le type de neurotransmetteurs, les neurones auront une activité plus ou moins rapide. Ils agiront en quelques sortes comme des chefs d’orchestre de notre cerveau en induisant les rythmes électriques et en produisant les ondes delta, thêta, alpha, bêta ou gamma.

Ces neurotransmetteurs sont responsables de nos états mentaux et de nos modes de fonctionnement.

Mais nos états mentaux et nos modes de fonctionnement impactent aussi la libération de ces messages chimiques.

Voici, de façon simplifiée, les actions associées à certains de ces neurostransmetteurs :
– Dopamine = énergie => démarrage, envie d’entreprendre, motivation
– Noradrénaline= accélérateur => envie d’avancer, mémorisation, concentration
– Acétycholine = créativité => ouverture d’esprit, novateur, intuitif
– Sérotonine = joie de vivre => sérénité, tranquillité, épicurisme
– Gaba = self-contrôle => stabilité, cohérence, altruisme, pondération

Si une tendance est à la sécrétion naturelle en excès d’un de ces neurotransmetteurs, mettre en place des actions à visée contraire peut aider à retrouver un fonctionnement plus équilibré.

Par exemple : On peut avoir naturellement beaucoup de dopamine et être quelqu’un de très entreprenant, fourmillant d’idées et de projets. Mais toutes ces idées, ces projets, cette excitation nous donnent parfois la sensation de ne plus savoir où donner de la tête, d’avoir le tournis.

Dans ces moments de surchauffe mentale, quoi de mieux qu’une petite pause, une bonne balade en forêt, une musique calme pour se mettre à sécréter de la sérotonine et retrouver de la tranquillité et gagner en sérénité.

De la même façon, comprendre pourquoi nous avons tendance à répéter tel type de comportement ou agir de telle façon, peut nous aider à entamer un changement.

Par exemple : « Je passe mon temps à rendre service aux autres et je fais passer mon travail après. Résultat, j’ai l’impression de me perdre et d’être toujours en retard dans mon travail. En même temps, j’aime tellement cette sensation d’être utile. Quelle fierté quand j’arrive à résoudre le problème de mon collègue, à recevoir le remerciement de mon voisin. Ça me fait tellement plaisir ».

Notre cerveau se met ici en mode action et plaisir qui est constitué d’hormones de dopamine et d’endorphine que nous recherchons en permanence. Il est à la recherche constante de plaisir immédiat. Et si nous nous servions de ces petits plaisirs comme d’une récompense après avoir effectué le travail que notre cerveau considère comme plus barbant ? Nous retrouverions alors la motivation et l’énergie pour être plus rapide et efficace !

 Pour un fonctionnement optimal il est donc nécessaire d’avoir un bon équilibre entre ces différentes hormones.

En effet, la perturbation d’un ou plusieurs d’entre eux peut entraîner des troubles physiques et psychologiques comme la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, l’épilepsie.

Notre alimentation joue aussi un rôle important dans la régulation de ces hormones. En effet, les neurotransmetteurs sont aussi en grande partie déclenchés par des acides aminés précurseurs que l’on retrouve dans les aliments.

Il est possible qu’une fatigue chronique, un manque de motivation ou des pulsions alimentaires soient liés à un déséquilibre de la synthèse des neurotransmetteurs. Il suffit parfois de régler les apports en certains nutriments pour éviter les médicaments de synthèse, notamment dans le cas de dépressions ou de troubles de la concentration. (http://www.lafrenchco.fr/2018/03/21/la-gestion-emotionnelle-par-lalimentation-les-neurotransmetteurs/)

Pour comprendre ce qui est à l’origine de nos modes de fonctionnement, il est utile d’identifier et de quantifier les anomalies de certaines régions cérébrales ayant des répercussions directes sur ces modes de fonctionnement. L’analyse de l’EEGq permet justement d’établir des liens entre l’activité cérébrale observée et la présentation clinique sur le plan cognitif, émotionnel et comportemental de la personne évaluée.

Comprendre comment votre cerveau fonctionne et connaître ce qui l’impacte vous permet ainsi de faire les meilleurs choix pour solutionner des problèmes, des difficultés ou optimiser votre performance.

 

Alors, soyez à l’écoute lorsque vous avez un message… …chimique !