« avoir les yeux plus gros que le ventre », « avoir des papillons dans le ventre », « savoir ce que quelqu’un a dans le ventre », « avoir des grenouilles dans le ventre », « avoir la peur au ventre », « avoir une boule au ventre » ou encore « avoir le ventre noué ».

Il existe, dans la langue française, tout un florilège d’expressions qui tournent autour du ventre. Cette partie de notre corps, n’est pas si anodine que ça. Certaines de ces expressions sont liées aux émotions que nous ressentons. Le ventre est donc bien lui aussi au cœur de nos émotions et relié, par là-même, à notre cerveau. Eh oui, notre intestin et notre cerveau communiquent en permanence.

L’estomac noué, les crampes, le ventre ballonné, la nausée à la veille d’un examen, d’un entretien d’embauche, d’une présentation importante, vous connaissez. Vous l’avez vécu lorsque vous étiez particulièrement anxieux et stressé et vous êtes peut-être encore dans cette situation aujourd’hui.

Vous l’avez expérimenté ? La recherche et la médecine l’ont désormais scientifiquement prouvé : un lien existe entre notre cerveau et notre intestin.

Elles ont en effet révélé que le stress, au sens large du terme, provoque des troubles à la fois organiques et fonctionnels, notamment dans le système digestif.

Il faut savoir que notre intestin et notre cerveau communiquent en permanence. Et, que les émotions ressentie – notamment les émotions négatives telles que le stress, l’anxiété – peuvent impacter profondément leur fonctionnement et le dérégler durablement.

D’après le Figaro, « face à un événement de vie stressant, notre cerveau réagit pour préparer l’organisme à s’adapter. Seulement, si la situation perdure, il peut en perdre le contrôle.

Quand le stress est momentané, le cerveau met à contribution le cortex préfrontal, qui intervient entre autres en inhibant l’action de l’amygdale, une structure cérébrale impliquée dans la peur. Mais s’il se prolonge, l’amygdale finit par agir «à sa guise», avec toutes sortes de conséquences néfastes pour la santé, en particulier sur notre système digestif.

Par exemple, l’estomac se vidange moins vite et le transit dans l’intestin grêle se trouve lui aussi ralenti. D’un autre côté, la motricité et la sécrétion du côlon sont stimulées, d’où des diarrhées.

Enfin, les populations de bactéries qui siègent dans le tube digestif sont modifiées, de même que la perméabilité de la muqueuse intestinale. Résultat : des fragments de paroi des bactéries peuvent se glisser entre les cellules de la muqueuse et créer ainsi une inflammation. »

Et c’est ainsi qu’on peut ressentir des troubles fonctionnels au niveau des intestins (constipation, diarrhée, et même rectocolite hémorragique, syndrome de l’intestin irritable, maladie de crohn).

Aujourd’hui, nous savons que 200 millions de neurones sont présents au niveau de l’intestin et que ce système nerveux communique de manière étroite avec le système nerveux central.

Plus récemment, des études ont suggéré qu’en plus de ses fonctions métaboliques et immunitaires, le microbiote intestinal prendrait également part à la communication entre l’intestin et le cerveau et influencerait le fonctionnement cérébral. Et aujourd’hui, les chercheurs se penchent sur les liens possibles entre un déséquilibre du microbiote intestinal et certains troubles psychiques : stress, dépression mais aussi maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…).

La santé de l’intestin influencerait celle du cerveau, et vice versa.

Au niveau du cerveau, un entraînement ciblé en Neurofeedback vous permettra de réguler vos émotions, de calmer votre agitation mentale et de mieux réagir face au stress et à l’anxiété. Ainsi, votre cerveau pourra influencer dans le bon sens vos intestins et calmer les dysfonctionnements ressentis.

Il est important de ne pas rester seul face à ses difficultés et de s’appuyer sur les bons professionnels. Ceux-ci vous aideront à prendre soin de votre cerveau pour prendre soin de vos intestins, et de prendre soin de vos intestins pour prendre soin de votre cerveau.

N’hésitez pas à les contacter.