Cet article m’est directement inspiré de l’article du 10 mai 2021 du site caducee.net intitulé « Les impacts du stress chronique et du burnout sur le cerveau ».

On n’imagine pas toujours comment nos petits ou grands maux du quotidien ont un impact direct, souvent négatif, sur le fonctionnement de notre cerveau et notre performance générale. Ces maux entraînent des modifications biochimiques dans notre corps. Ces modifications influent sur nos ondes cérébrales et leurs rythmes, qui elles-mêmes impactent nos processus cognitifs, émotionnels et comportementaux.

Cet article nous détaille les impacts du stress et du burnout sur notre cerveau. Il nous explique que « le stress entraîne un changement physique qui se produit dans l’organisme. Il survient quand la situation qui se présente déborde la capacité d’un individu à y répondre, en cas de menace ou d’agression par exemple. (…) Confronté au stress, le cerveau humain subit une série de réactions — certaines sont positives, d’autres négatives — destinées à se mobiliser et à se défendre contre les menaces potentielles.

Dans certains cas, le stress est positif. Il contribue à stimuler l’esprit et à renforcer ses capacités de concentration et de mémorisation. Dans d’autres cas, il a des effets négatifs sur le corps et le cerveau.

Ainsi, des études scientifiques ont montré clairement que les effets du stress sur le cerveau peuvent être néfastes. C’est le cas pour différentes études menées en 2020 pendant l’épidémie de covid-19. Ces études établissent un lien sans appel entre la hausse du niveau de stress et le développement de troubles psychologiques.»

Face au stress, l’organisme sécrète du cortisol. Plus le stress est important, plus ce cortisol est libéré en continu. Ce qui peut être néfaste pour le cerveau de l’individu en cas de stress chronique, de longue durée, comme par exemple des personnes en burnout.

« Plusieurs autres effets sont à noter :

  • Le stress chronique a un effet sur la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique qui empêche normalement l’entrée dans le cerveau des protéines inflammatoires circulant dans le corps. Ainsi, en cas de stress répété, cette barrière devient perméable et les protéines inflammatoires en circulation ne sont plus retenues.
  • L’hippocampe, région du cerveau essentielle à l’apprentissage et à la mémoire, se révèle lui aussi particulièrement vulnérable. Des études menées chez l’homme ont montré que l’inflammation peut avoir des effets négatifs sur les systèmes cérébraux liés à la concentration et à la créativité.
  • Le stress chronique ralentit également l’activité du cortex préfrontal, ce qui affecte la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification.
  • L’amygdale, enfin, devient plus active en raison du stress, ce qui affecte sa capacité à réguler les émotions. C’est la raison pour laquelle on observe davantage d’anxiété chez les personnes soumises à un stress chronique. »

Comme on le voit, le stress et le burnout ne provoquent pas qu’un sentiment de mal-être. Ils impactent également notre qualité de vie mais aussi nos modes de fonctionnement (cognitifs, émotionnels, comportementaux, sociaux) et notre performance personnelle et professionnelle. Ils peuvent provoquer également des dégâts physiques et psychiques.

Le stress est pourtant un mal courant, récurrent.

Ce stress peut être évalué à travers les mesures des ondes cérébrales produites par l’activité de notre cerveau (à travers notamment un excès des ondes rapides, bêta). Et bonne nouvelle, on peut apprendre à synchroniser cette activité lorsque cette énergie neuronale est mal répartie.

Cet entraînement spécifique (de Neurofeedback) permet ainsi d’avoir une meilleure performance cognitive, moins de stress. Il permet aussi une meilleure régulation émotionnelle et une meilleure santé physique et mentale.